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Le dernier des mohicans
17 octobre 2021

Ni-ni

 

 

 

 

 

J’entends de plus en plus souvent une affirmation qui me met les poils au garde-à-vous.

Elle consiste tout simplement à dire péremptoirement que tel ou tel scientifique est anti-vax, au motif qu’il est contre la pseudo-vaccination CoVID. Contre CELLE-Ci : oui. Contre les vaccins conventionnels: non.

Ils sont en effet de plus en plus nombreux, grâce au Ciel, à vilipender l’holocauste en marche avec son outil de base que sont les quatre pseudo-vaccins : Pfizer, MODeRNA, AstraZeneca et Janssen. Les quatre cavaliers de l’apocalypse, ainsi que l’ont opportunément perçu quelques personnes perspicaces.

 


Le premier a avoir bénéficié, à tort, de cette étiquette d’anti-vax est bien sûr, antériorité oblige, Didier Raoult. J’avais prévenu dès cette époque que l’intéressé ne s’est jamais prononcé contre les vaccins.

 

Or, expérience du terrain en poche,
quand quelqu’un ne se prononce pas
sans ambiguïté contre les vaccins,

c’est qu’il est pour

 

Parmi les scientifiques qui constituent le périmètre de mon analyse, je n’en connais qu’un qui ait franchi le Rubicon : Christian Tal-Schaler. J’entends déjà les commentaires à la lecture de ce billet (avant, j’’espère, de pouvoir les lire ci-dessous) qui me citeront d’autres noms de Résistants parmi les scientifiques. Parmi eux, je pense à Jacqueline Bousquet (†), Marc Vercoutère (†) et Alain Scohy sans parler de Jean Méric, auteur du fameux : « Vaccinations : je ne serai plus complice », ouvrage évidemment passé intégralement sous silence par les presstitués1

J’ai eu l’insigne honneur d’avoir correspondu avec toutes ces personnes et même rencontré Marc Vercoutère qui m’a honoré de sa visite à mon domicile, vers 2004, et aussi croisé Alain Scohy à la même époque.

Bref, ceci ne représente quand même que bien peu de monde en regard de la profession médicale dans son ensemble : quelques 816 000 personnes en 20092. Du reste, à bien y regarder, peu de professionnels ont qualité pour se prononcer valablement sur les vaccins. Hormis ceux qui font de la recherche universitaire ou qui lisent les recherches, ce NE sont PAS des scientifiques, ainsi que le rappellent les docteurs Jean-François Lesgards et Jean-Paul Bourdineaud, citant de ce fait le médecin et sénateur Alain Houpert.

 

 Cet aparté étant fait, rappelons aussi une des vérités évoquées dans le rapport du Sénat de juin 2007 : «aucun cours relatif à la vaccination n'est dispensé dans les facultés de médecine françaises. » (…) « Le président Jean-Michel Dubernard, député, en a convenu, rappelant qu'il n'existe pas de preuve scientifique sur l'utilité des vaccins. »

 

 

 

 

rapport du Sénat, juin 2007

 

 

 

Dès lors, aborder le dossier Vaccins ne peut valablement être fait que sous l’angle de sa dénonciation, littérature scientifique/statistiques et officialisation parlementaire à l’appui. J’essaie modestement de m’y employer depuis 1996.

Pour en revenir aux médecins qui diffusent, eux aussi, la bonne parole sur ce thème des plus clivants, on peut valablement avancer quelques noms, encore qu’ils soient déjà sur toutes les lèvres des personnes éveillées. MAIS, trois fois MAIS, TANT QUE les intéressés ne se sont pas prononcés sans ambiguïté sur le camp qu’ils ont choisi entre les PRO et les ANTI, l’épée de Damoclès restera éternellement suspendue au-dessus d’eux. Le dernier en date qu’il m’ait été donné de dépister est Laurent Mucchielli : «L’idéologie de la vaccination intégrale n’est ni de la science ni de la médecine». Le propos commençait pourtant bien mais notre homme a fini par craquer : « J’espère même que des vaccins classiques, pasteuriens, seront bientôt commercialisés, comme le Valneva, issu de la recherche franco-autrichienne. ». Nous y voilà !

 

Que vous avais-je dit ?

Notre homme n’a donc TOUJOURS rien admis du pouvoir de nuisance des vaccins. À lui aussi, il faudrait rappeler les termes du rapport du Sénat de juin 2007Il plaide pour une réponse de type nuancée face aux vaccins. Voilà encore bien une attitude munichoise.

Ceux qui écrivent sur les vaccins avec une telle attitude ont généralement un conflit d’intérêt. Non pas que celui-ci soit direct mais indirect, les intéressés étant plus ou moins rétribués par des structures qui sont partie prenante dans le dossier Vaccins. Ainsi, Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), il enseigne régulièrement dans les universités d’Aix-Marseille et de Corse. Il peut donc s’encanailler en égratignant un chouilla les pseudo-vaccins CoVID mais dans des limites qui doivent rester raisonnables sous peine de voir sa carrière un rien contrariée. Didier Raoult a le profil que l’on sait : coiffé par l’Institut Hospitalier Universitaire de Marseillemais a viré sa cuti (si j’ose dire) en juillet 2021. il a ensuite souligné l’incroyable pression dont il a été l’objet. Je développe ce point de la pression ci-après. Il a été également menacé de devoir rendre son tablier… pour finalement être maintenant à son poste.

Je pourrais continuer en citant ad nauseam ceux qui ont pris la parole sur le dossier CoVID mais aussi sur bien des dossiers polémiques car mettant en jeu des capitaux colossaux, généralement sinon exclusivement lié à Big Pharma.

Cessez donc d’encenser Pierre ou Paul sans discernement ! Vous aurez un retour de flammes tôt ou tard. Et vous jurerez, mais un peu tard, que l’on ne vous y reprendra plus. Vraiment ? C’est une tendance bien naturelle que de croire (sincèrement) avoir tiré les leçons d’une aventure… et de retomber dans le panneau un jour ou un autre.

 

 

N’y a-t-il pas des scientifiques qui puissent encore
subir des pressions de leur instances ordinales
ou structures employeuses ?


Oui, bien sûr,
et c’est à mon sens ce qui crée l’auto-censure chez les intéressés. Ce que je viens de dire sur Didier Raoult n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Moins médiatisés, ceux-là. Ils n’en sont pas moins réels À ce propos, je pense avec émotion du Docteur Denis Agret qui a volontairement mis un terme à sa carrière en septembre 2021.

 

Il n’empêche que l’on tombe alors sur un autre phénomène qu’un psychologue (on voudra bien m’excuser de ne pas le citer, n’ayant pas retenu son nom3). Celui-ci, spécialiste des emprises sectaires, avait déclaré qu’il fallait autant de temps à la victime pour se défaire psychologiquement de l’emprise qu’il était resté sous cette emprise. On comprend mieux, alors, le phénomène que je viens d’introduire : le silence assourdissant des médecins retraités dont on devinera sans difficulté tout le bien que j’en pense.   

 

Il est facile de comprendre qu’un scientifique comme un médecin est un multiple captif. Il subit en effet :

l’emprise du Conseil de l’Ordre des médecins

l’emprise de l’ARS (Agence Régionale de Santé )

l’emprise de la CPAM

l’emprise des patients qui restent libres de l’attaquer en justice 

N’importe laquelle de ces menaces est susceptible de se traduire, pour lui, par une interdiction d’exercer. Or, la médecine est ce que j’appelle un métier « captif », en ce sens que celui qui l’exerce ne peut guère exercer un autre métier. Que voulez-vous que fasse un médecin interdit d’exercice ? Un policier ? (à part vigile dans un supermarché), un magistrat ? un infirmier ? un avocat?  un banquier ? Un architecte ?

On observera aussi que presque tous ces métiers sont coiffés par un Conseil de l’Ordre. Comme personne, ou presque, n’a une idée approximative de la nuisance de cette officine, je citerai la très regrettée Sylvie Simon dont j’ai aussi croisé la route :

 « Selon Platon, Socrate fut condamné à mort car il ne croyait pas aux dieux reconnus par l'État. De nos jours, ces dieux ont été remplacé s par des mandarins et des experts. Et, tels Socrate, nombre de médecins qui refusent d'idolâtrer ces nouveaux maîtres à penser, comparaissent devant un Tribunal d'exception, le Conseil de l'Ordre, qui s'est arrogé un pouvoir régalien et en abuse en toute impunité avec la complicité des caisses d'Assurance maladie. (…) Comme le clamait déjà en 1930 un substitut du Procureur au cours du procès d'un guérisseur: " Peu importe que les inculpés aient guéri leurs semblables 1 La seule chose qui m'intéresse est de savoir s'ils avaient le droit de guérir. Seules les personnes pourvues de diplômes ont le droit de guérir et même de tuer. Obtenez un diplôme, inculpés, et vous aurez le droit de vie et de mort" (…) En l'occurrence, actuellement, les médecins rayés de l'Ordre et accusés ainsi d'exercice illégal de la médecine, restent en possession d'un diplôme inaliénable, mais, n'étant plus inscrits à l'Ordre, ils se retrouvent interdits de pratiquer la médecine et sont ainsi souvent traités de « charlatans». Rien n'a donc vraiment changé depuis 1930 et les réquisitoires des procureurs de notre époque ressemblent étrangement à ceux de leurs aînés, chaque fois qu'un médecin comparaît devant un tribunal pour avoir soigné ses patients avec des molécules « non agréées » par la Faculté et, par conséquent, considérées comme nocives, même si les preuves de leur efficacité sont patentes. Ces réquisitoires ressassent la même litanie: « La question n'est pas que vous ayez guéri mais que vous n'aviez pas le droit de le faire! ». Accusation qui pourrait aisément laisser la place à celle de «non assistance de personne en danger», si le médecin interdit n'était pas intervenu.»   

 

(les enrichissements de caractère sont miens)


N‘est-ce pas que vous voyez maintenant les médecins interdits d’exercice sous un autre angle ?

 

Voyons maintenant sur la forme :

 « Toute section disciplinaire fonctionne comme un tribunal d'exception et bafoue impunément le principe fondamental de débat contradictoire.

Le médecin concerné est jugé par des confrères qui ne possèdent aucune compétence juridique et dont rien ne peut garantir l'indépendance ni l'impartialité, car il est fréquent d'y rencontrer des médecins qui possèdent des intérêts dans l'industrie pharmaceutique. De même, dans la section des assurances sociales, certains juges, salariés par les caisses d'assurance-maladie, sont à la fois juge et partie »

 

J’ai maintenant quelques excuses à présenter quant à la longueur de cette évocation. Mais eu égard de son contenu, vous reconnaîtrez que la concision eût été malséante pour bien appréhender l’horreur que constituent ces officines dans toute leur ampleur. SI les méfaits du Conseil de l’Ordre sont vaguement connus de tout un chacun, son modus operandi, sa genèse et l‘étendue de son ignominie l’est beaucoup moins. Je tenais donc à donner cet éclairage.à des fins purement pédagogiques. De sa genèse et de son but, on pourra tout résumer d’une phrase, encore sous plume de Sylvie Simon :

 

« Créé par Pétain à la demande de l'occupant, contre le médecin et non pour lui - pour l'asservir et non pour le servir - il fut dès sa naissance un instrument d'oppression aux mains de l'ennemi et de ses suppôts et n'a pas réussi à s'affranchir de l'esprit totalitaire qui avait présidé à sa conception »

On comprendra désormais quel poids pèse en permanence sur les épaules des médecins et je comprends parfaitement que cela joue dans leurs gestes et propos.

J’allais oublier, pour illustrer ce qu’il faut penser des ARS, le procès fait à Denis Agret par son ARS et donc il ne faut attendre, j’en ai peur, rien de positif. L’intéressé étant anti-vax, comment être surpris ? Il accuse la pseudo-pandémie de « mensonge d’État », ce qui n’a évidemment pas dû être du goût d’Olivier Véran et de ses coreligionnaires.

Allant jusqu’au bout de ses convictions, Denis Agret avait démissionné ainsi qu’on peut le voir sur cette vidéo du 26 septembre 2021.

Dans ces conditions, il est simple de comprendre que même si 99+ % des intéressés n’ont pas connaissance de toute la nuisance du CO par le menu, leur inconscient collectif reste omniprésent dans leurs décisions… ou absence de décisions. Ainsi, révéler la vérité sur la pseudo-pandémie reste entièrement à leur initiative et ils ont choisi de NE RIEN faire.

 

 

 

141

 

 
Ne serais-je en train de prêcher le vrai et le faux et tomber moi-même dans le piège du « Ni-ni »? Non, je fais la part des choses. À chacun d’en faire autant.

Mais nous avons vu que les spectres de la chose médicale ne se limitent pas du Conseil de l’Ordre et ses décentralisations départementales.

Les ARS suffisent très bien pour mettre à mal une carrière et j’en ai apporté la preuve di-dessus. Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de la fonction publique, soulignait, en 2020 : « Les ARS s'occupent des hôpitaux, mais pas du médico-social géré par les départements ». On voit que chaque entité n’a qu’un rôle parcellaire.

Je ne peux pas faire autrement que de repenser à l’expérience de Stanley Milgram qui a débouché sur la rédaction de son livre Soumission à l’autoritéqui a été une bombe au moment de sa publication. Il avait expliqué comment les États font en sorte de morceler la responsabilité de chacun des pions utilisés dans un projet donné, de sorte que ces acteurs, déresponsabilisés, exécutent leurs taches comme si de rien était et dans le plus grand confort moral. Adolf Eichmann, dignitaire nazi et responsable de la logistique de la « solution finale » devait d’ailleurs déclarer à son procès qu’il ne s’occupait que de « fret ferroviaire ». Sans commentaire, à part que l’explication de ce mécanisme de dédouanement est donnée remarquablement par le film « I, comme Icare » d’Henri Verneuil via cette séquence-ci et constitue un préalable indispensable à toute action politique ; ce terme devant ici être entendu comme « gestion de la cité ».
Quant à la fabrique du consentement, je renvoie le lecteur à Noam Chomsky et son ouvrage éponyme fabriquer un consentement. Même réflexion quant à son caractère incontournable.

Cet autre aparté pour rappeler, car il le faut, que les États ont parfaitement huilé le mécanisme de la soumission et ce, depuis la nuit des temps. Le dossier CoVID n’est donc que le dernier exemple en date.

 

La CPAM, ne l’oublions pas, joue un rôle de censeur quand bon lui semble, avec ses brigades d’inspecteurs chargées, tant du contrôle des assurés que de celui des professionnels de santé. La chose est méconnue, elle aussi.

En synthèse et sans nullement chercher à absoudre les médecins de ne pas dire la vérité, il nous faut admettre qu’ils ont des circonstances atténuantes. Il n’empêche que le thème central de ce billet demeure. Après avoir, je pense, maintenant rendu à César ce qui lui appartient, revenons-en donc à l’étiquetage PRO ou ANTI vaccins que se donnent – ou laissent habilement supposer – les commentateurs ici ou là.

 

 

Le point le plus embarrassant est
l’attitude des médecins aujourd’hui retraités

 

et qui donc n’ont plus rien à craindre de qui que ce soit — et qui continuent farouchement à se déclarer quand on les y pousse : « Ni-ni ».

Sachons rester circonspects en « faisant les équipes » et en évitant les « faux amis » autour de ce dossier CoVID, en particulier. Et « vaccin », en général. Beaucoup d’acteurs à la médiatisation avérée sont en fait des révisionnistes.

 

Ceux qui annoncent la couleur, comme nous l’avons vu, avec mon panthéon anti-vaccinal, se comptent à doses homéopathiques.

 

Alea, jacta est

1« presstitués », expression de Paul Craig Roberts pour qualifier les journalistes

2Source : « Personnels et équipements de santé », INSEE, recensement de 2009, le seul accessible au moment de la rédaction de ce billet en 2021. Révéler les chiffres plus récents serait-il dérangeant ?

3Merci de me le faire connaître, au besoin

 

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